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Libération

Le PSG tenté par un sacre à Saint-Denis. Table ronde au ministère pour trouver un club résidant au Stade de France.

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publié le 23 février 1998 à 18h50

Pour l'heure, le club résidant au Stade de France, ce n'est qu'un

petit bureau au cinquième étage de la direction générale du consortium, occupé par une responsable chargée, en vain à ce jour, de trouver l'oiseau rare. Souci pour le consortium: afin d'assurer la rentabilité de ce nouveau stade de 80 000 places, construit pour la Coupe du monde de football, qui a coûté 2,7 milliards de francs, dont 47% à la charge de l'Etat, il faut autre chose que des finales prestigieuses de championnat et de Coupe, des matchs amicaux des Bleus, voire quelques concerts. Manque donc un club résident qui assure dix-sept journées de championnat par saison et de beaux matchs européens s'il est bien classé. Gros souci aussi pour les pouvoirs publics car, faute de club résident, l'Etat doit verser tous les ans 70 millions de francs au consortium.

Marie-George Buffet, la ministre de la Jeunesse et des Sports, a décidé d'accélérer les choses en convoquant une table ronde cet après-midi au ministère, afin de regrouper tous les intéressés et de trouver une solution «avant la Coupe du monde, pour la saison 1998-1999». Aux côtés de la ministre se retrouveront donc, pour la première fois réunis, les dirigeants du consortium concessionnaire du Grand Stade, le maire de Saint-Denis, le président du conseil général de Seine-Saint-Denis, le président de la Ligue nationale et celui de la fédération.

Les clubs absents. Seuls manquent à l'appel les clubs de la région potentiellement concernés, à savoir le PSG et