Les dirigeants du PSG, qui seront reçus à la mairie de Paris ce
matin pour négocier les conditions du maintien du club au Parc des princes, n'ont pas souhaité faire de commentaires à l'issue de la table ronde organisée hier au ministère de la Jeunesse et des Sports. Leurs oreilles ont pourtant sifflé tout l'après-midi. Car autour de la ministre, Marie-George Buffet, étaient réunis Pierre Parisot, le PDG du consortium du stade, les élus locaux de Seine-Saint-Denis et le préfet, sans oublier les responsables du foot, Noël Le Graët (Ligue nationale) et Claude Simonet (Fédération). L'objet était de faire avancer la délicate question du club résident du nouveau stade de 80 000 places (Libération d'hier). Les clubs intéressés, à savoir le PSG et le Red Star, n'étaient pas conviés à la réunion. Le ministre avait souhaité accélérer les choses pour trouver une solution avant le début de la Coupe du monde, le 10 juin. Le calendrier est tenu: les clubs devront déposer un dossier de candidature avant le 27 mars. La prochaine réunion se tiendra le 30 mars au ministère. Elle étudiera les dossiers de candidature. Selon la ministre, l'espoir et l'envie de voir un club résident au Stade de France ont fait l'unanimité hier. «Je dégage trois axes pour qu'il y ait un club résident. Le premier, qu'il soit ambitieux. Le deuxième, que cela ne soit pas un simple changement d'adresse mais une réelle volonté de se fondre dans le tissu socio-économique-culturel de la région nord de Paris. Le troisième