Nagano, envoyé spécial.

Les skieurs autrichiens ont réalisé le hold-up presque parfait à Nagano: trois titres sur cinq, huit médailles sur les seize distribuées. Mais il leur manque tout de même la plus belle, cette médaille d'or de la descente, revenue à Jean-Luc Crétier. A l'heure du bilan, ce n'est pas la seule satisfaction de Michel Vion, le responsable des équipes de ski alpin françaises.

«Ce titre olympique de Jean-Luc restera évidemment un moment fort. La médaille de bronze de Florence Masnada, encore en descente, est une autre belle récompense. Et, derrière Florence, il y a un beau tir groupé avec Suchet 4e et Cavagnoud 7e. On constate que les deux médaillés possèdent l'expérience des grands rendez-vous. Ils ont bien digéré les reports et les annulations pour répondre présent quand il fallait. J'avais fixé comme objectif minimal deux médailles, comme ce que nous avions rapporté des championnats du monde de Sierra Nevada et de Sestrières, mais j'espérais plus, c'est vrai.» Restent les regrets aussi, dans les disciplines techniques, où les garçons comme les filles ont failli. «Nos slalomeurs ont été très moyens. Il leur a manqué de la confiance. Les jeunes, comme Pierrick Bourgeat et Joël Chenal, n'ont pas été assez accrocheurs. Nous n'avons pas de grosses lacunes techniques, mais il faut que l'on travaille la finition. Chez les filles, Leila Piccard et Sophie Lefranc sont passées à côté d'une médaille en géant. Leila Piccard a cherché un résultat en skiant au-dessus d