A l'issue de la réunion entre les dirigeants du Paris-Saint-Germain
et le maire de Paris, hier matin à l'Hôtel de Ville, Jean Tiberi est sorti «optimiste» sur le maintien du club au parc des Princes, tandis que la délégation des dirigeants parisiens emmenée par Bernard Brochant, le président de l'association PSG, restait muette. Une situation aussi bancale que celle du PSG, qui balance entre son maintien dans un Parc rénové et le déménagement dans le nouveau stade de Saint-Denis, fort de 80 000 places et d'équipements à la dimension d'un grand club européen.
«Par courtoisie, les dirigeants du club nous ont informés des contacts qu'ils allaient prendre avec le consortium du Stade de France. Ils vont répondre aux sollicitations, ce qui ne signifie pas qu'ils se porteront candidats», a convenu le porte-parole de Jean Tiberi à l'issue de la réunion. Lundi, une table ronde au ministère de la Jeunesse et des Sports entre les différents acteurs concernés par la recherche d'un club résident pour Saint-Denis a fixé au 27 mars la limite du dépôt des candidatures. Et le PSG remettra évidemment un dossier.
En attendant, les discussions techniques se poursuivent avec la mairie de Paris, qui entend disposer d'une réponse définitive du PSG autour du 20 mars, afin de pouvoir statuer sur le sujet lors du Conseil de Paris, le 23 mars. Seul Georges Sarre, député-maire du XIe arrondissement (MDC), a fustigé hier dans un communiqué l'attitude du maire de Paris, auquel il reproche «son improvisation