Plus que cinq matchs de préparation après celui-ci et l'équipe de
France sera au complet pour se lancer dans la course à la Coupe du monde. Aujourd'hui la Norvège, avec au menu des Bleus un bloc défensif de neufs armoires à glace à transpercer. «Ce sera une rencontre physique», se délecte Aimé Jacquet qui n'annonce pas une rencontre à grand spectacle face aux légionnaires norvégiens. C'est exactement ce que recherchait le staff technique de l'équipe de France, passer d'une équipe qui accepte le jeu (l'Espagne) à une seconde qui le refuse (la Norvège). «Ils sont capables d'être restrictifs, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas d'explosions offensives», a prévenu Jacquet, vidéos à l'appui devant ses joueurs. «Il ne faut pas les attendre, ils ne viendront jamais», a-t-il surenchéri. On se croirait revenu au cauchemardesque France-Ecosse de Saint-Etienne, mais Jacquet ne veut plus en entendre parler. Il est rentré dans sa phase de «perfectionnement technique personnalisé», phase la plus délicate selon lui, à un moment où les internationaux manquent de fraîcheur, comme Zidane qui s'est froissé une cheville lors du dernier Fiorentina-Juve. Ce qui explique que les entraînements aient été allégés, tandis que les séances de tableau noir se sont faites plus longues. Les colosses norvégiens sont aussi capables de marquer par l'inusable Ole Gunnar Solskjear qui fait les beaux jours de Manchester United. Pour l'occasion, on nous promet quelques modifications dans le système défensif