L'histoire est sauve. L'un des plus vieux rendez-vous du championnat
du monde de Formule 1 a retrouvé sa place au calendrier. Le Grand Prix de France, longtemps menacé, aura finalement bien lieu à la date initialement prévue du 28 juin. Soit le jour du début des huitièmes de finale de la Coupe du monde de football, mais les organisateurs français affirment que cela n'aura aucune incidence sur la fréquentation du circuit de Nevers-Magny-Cours ce week-end-là. Et pas plus sur la retransmission télévisée de cette course qui marquera la moitié du championnat de F1. Dans un premier temps, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) n'avait pas inscrit cette course au calendrier, jugeant que les lois sur l'audiovisuel française étaient trop restrictives pour permettre à la Foca (1), en charge des intérêts commerciaux donc télévisuels de la F1, d'exploiter de façon exclusive un événement sportif dont la FIA considère être propriétaire. Une modification de la loi française a donc été imaginée puis adoptée le 24 février dernier par l'Assemblée nationale, portant sur les problèmes des exclusivités en matière de télévision, valable pour tous les sports et donnant latitude à chaque fédération de mettre en place son propre règlement. Après quoi, la Fédération française du sport automobile (FFSA) a pu présenter la demande de réintégration du Grand Prix de France, une fois le feu vert donné par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et le ministère de la Jeunesse et des Spor