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Libération

FOOT. Il ne reste que du beau monde en Ligue des champions. Monaco demi-finaliste en excellente compagnie.

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publié le 20 mars 1998 à 21h02

Après avoir brillé à Old Trafford face à Manchester United, leader

du championnat anglais, Monaco peut pavoiser et décorer son jeune avant-centre David Trezeguet, 20 ans à peine, auteur d'un but dès la 6e minute. Ce match nul (1-1), qui qualifie les Monégasques pour les demi-finales de la Ligue des champions, plonge MU un peu plus dans le marasme. Le club le plus riche du monde doit encore renoncer à un titre qui lui fait défaut depuis 1968. Et son cours en Bourse ne devrait pas s'améliorer, puisque l'action Manchester United a enregistré une chute de 10,7% depuis la défaite face à Arsenal samedi.

Dans le dernier carré de la plus prestigieuse des coupes d'Europe, les Monégasques retrouveront la crème du foot continental: le Borussia Dortmund, tenant du titre, la Juventus Turin, championne d'Europe 1996 et finaliste l'an dernier, et le Real Madrid, recordman de victoires en Coupe des champions (6). Cette deuxième qualification des joueurs de la principauté acquise sans rougir face aux Reds (1-1, aller 0-0) replace les joueurs de Tigana dans une course à laquelle ils n'osaient plus espérer. Monaco disputera donc pour la deuxième fois de son histoire une demi-finale de Coupe des champions (la dernière date de 1994, et l'AS Monaco avait été éliminé par le Milan AC 3-0). Mais, cette fois encore, la place en finale sera chère, les autres équipes en lice mercredi ayant largement démontré tout leur talent.

La Juventus, tout d'abord, en déplacement délicat à Kiev après son match nul (1