Menu
Libération

FOOT. Largués en championnat, les Parisiens poursuivent leur route en Coupe de France. Le Paris SG ne se fait pas de cheveux en coupe

Article réservé aux abonnés
publié le 23 mars 1998 à 21h11

Quart de finale de la Coupe de France, au parc des Princes, Paris SG

bat Monaco 1-0 But. Dumas (77e csc) Le maigre public du Parc des Princes (19377 spectateurs) est resté sur sa faim. Fatigue des Monégasques, fébrilité des Parisiens? Ce quart de finale de coupe de France entre deux équipes habituées à se livrer n'a donné qu'un match soporifique, ponctué de maladresses déconcertantes et de passes à l'adversaire. Les coups d'éclats de Fabien Barthez, le gardien monégasque, ont été ternis par un but contre son camp signé Franck Dumas. Comment peut on autant briller face à Manchester et sombrer face à une équipe parisienne en décomposition? On a même cru que le calvaire allait devoir durer jusqu'aux prolongations. Jusqu'à ce que Philippe Leonard adresse une passe hasardeuse en retrait à son gardien, excellent et souvent mis à contribution par ses propres défenseurs. Le dégagement de Barthez trouvait cette fois le pied de Florian Maurice, en demi-teinte depuis le début de la rencontre, puis celui de Dumas qui expédiait le ballon dans le but vide. Accidentel certes, mais affligeant. «C'est rare pour une équipe d'avoir trois défenseurs absents en même temps, s'était inquiété Franck Dumas avant le match, sachant qu'il allait devoir mettre les bouchées doubles pour résister à la furia parisienne. Je vais devoir m'adapter et revoir mes automatismes. C'est pénible.» Les Monégasques ne semblaient pas pour autant déçus après leur élimination. Jean Tigana, l'entraîneur de l'ASM, encore