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Libération

FOOT. Avant d'accueillir la France, querelles entre joueurs et dirigeants. Des problèmes de roubles troublent les Russes

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publié le 24 mars 1998 à 21h17

Demain à 18 heures au stade Dynamo de Moscou, l'équipe de France

affrontera, en match amical, une sélection russe qui n'a pas préparé cette rencontre dans les meilleures conditions. En effet, depuis plusieurs semaines, un conflit oppose les internationaux russes à leur fédération (RFU). Au centre du contentieux, les primes de qualification pour les éliminatoires de l'Euro 2000. Les instances dirigeantes du foot russe, en proie à de graves problèmes financiers, ne semblent pas en mesure actuellement de rétribuer les joueurs de l'équipe nationale. La crise financière est telle que le président adjoint de la RFU, Nikita Simonian, a avoué de surcroît ne pas avoir les moyens de payer des assurances suffisantes à ses internationaux lorsqu'ils jouent pour la Russie. Ces derniers, inquiets de cette situation, exigent donc des garanties: «Nous ne nous soucions pas des primes en elles-mêmes, car elles ne représentent que peu de chose par rapport à ce que nous rapportent nos contrats avec nos clubs, mais nous voulons que la RFU nous assure. Il faut que les choses soient claires dans nos relations avec elle», a indiqué le milieu de terrain de la Fiorentina (D1 italienne), Andreï Kanchelskis.

La situation est apparemment bloquée puisque la fédération propose de reproduire le système de primes appliqué pour les éliminatoires du Mondial 98, et n'offre pour l'instant aucune réponse concernant les assurances. En attendant une issue possible à ce conflit, le sélectionneur, Boris Ignatiev, aura