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FOOT. Les Nordistes détrônent Metz en Lorraine.Les Lensois forte tête

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publié le 30 mars 1998 à 21h45

Il s'agissait bien hier soir au stade Saint-Symphorien de prendre

une claire option vers le titre. Après le somptueux match nul de Cannes contre Marseille (3-3), l'OM était maintenu à distance du rafraîchissant duo constitué par Metz et Lens, équipes animées du même désir de séduire sans sortir la gourmette à la portière. Dans sa grande générosité, Daniel Leclercq faisait honneur à ses hôtes en présentant une attaque à quatre, comme pour signifier que Lens jouerait un match importantissime sans se priver du risque de se perdre à son propre amour du jeu. Gagné.

Doublé de Drobnjak. Ce sont deux équipes parfaitement en place qui s'amènent et font connaissance. Il en résulte dans les premières dix minutes que Lens impose ses accélérations par Foé, et surtout Vairelles qui a des fourmis dans les jambes. Charles Biétry, commentateur en sursis avant de coiffer la couronne de président du PSG, ne peut résister sur sa chaîne qui retransmet la rencontre, à la jouissance de noter «la présence de nombreux émissaires étrangers dans les tribunes». Une légion de maquignons qu'il fréquente aussi en privé. Le temps de nous endormir, les hommes de Joël Muller réveillent leurs tribunes, sommés de prendre le rythme imposé par Lens. Alors que Song fait virevolter ses nattes du côté de l'attaque, il sera défrisé par ce centre de Ziani sur lequel Drobnjak pose sa tête sans peur. 1 à 0 et Metz s'attelle à sa tâche: remonter le terrain. Sans y mettre l'allant de Lens. Ce sont encore les invités, avant