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Libération

FOOT. 0-0 au stade Vélodrome, Marseille perd le contact avec Metz et Lens. OM-PSG: le nul au bout de l'ennui

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publié le 9 avril 1998 à 0h43

Dans un duel aussi récurrent que celui opposant l'OM au PSG,

l'élément fondamental est forcément l'arbitre. Hier, celui-ci fut à la hauteur de la confrontation en s'imposant très vite à 22 hommes aussi craintifs que désireux d'en découdre. Un menace rapide à Ravanelli afin qu'il ne s'intronise pas lui même referee; un carton jaune à Colleter un peu trop nerveux; un autre à Maurice et en dix minutes, M. Bré maîtrise la situation. Côté jeu, c'est plus confus. Marseille domine rapidement, mais sans tranchant, monopolisant stérilement le ballon en début de rencontre. Paris qui subit l'épreuve physique semble avoir le dos courbé d'un poids trop lourd sur les épaules. Le ballon ne parvient pas à sortir du camp des visiteurs. C'est pourtant à l'un deux, Simone, que revient la première véritable occasion de but (25e), un tir qui échoue sur Kopke. Mais la mi-temps est globalement phocéenne, Gravelaine rate un caviar servi par Blanc et Camara le but de la saison, une bicyclette qui frôle le poteau.

A la reprise, le PSG ayant dissuadé ses supporters de faire le déplacement (1), ce sont plus de 56000 spectateurs (record de tous les temps en D1) qui continuent de pousser les Marseillais. L'OM persiste à jouer dans l'axe. Sans autre imagination qu'un coup de chance ou un exploit personnel, Ravanelli, Dugarry, Camara, Gravelaine et parfois Blanc évoluent dans un mouchoir et se marchent le plus souvent sur les crampons. L'OM échoue d'autant dans ses tentatives que les Parisiens ont tissé u