Ce qui n'était qu'une hypothèse à l'aube des demi-finales
européennes devient une forte éventualité alors que l'avant-dernière page va se tourner cette semaine: les clubs italiens vont peut-être squatter les trois finales continentales. A commencer celle de la Coupe de l'Uefa: le 6 mai à Paris, elle pourrait être 100% italienne. On ne voit pas comment l'Atletico Madrid, battu sur sa pelouse à l'aller (0-1), pourrait combler ce retard face à la Lazio Rome. A domicile, les Romains seront toutefois privés de leur milieu de terrain yougoslave Jugovic, le buteur à l'aller, et de l'Argentin Almeydo, sous le coup d'une suspension. Les Madrilènes, qui bénéficieront du retour de leur attaquant international Kiko, seront eux aussi handicapés par les absences de leur défenseur et capitaine Santi et du milieu de terrain international Caminero, tous les deux également suspendus.
Dans l'autre demi-finale, l'Inter Milan, toujours en course pour le titre de champion d'Italie, gérera prudemment son déplacement à Moscou, face à une équipe du Spartak solide qui, après avoir créé la surprise au tour précédent en éliminant l'Ajax d'Amsterdam, ne s'est incliné que 2-1 à Milan. Comme les Romains, les Lombards seront privés de leur buteur d'il y a quinze jours, le milieu de terrain brésilien Ze Elias, suspendu. Reste, bien sûr, Ronaldo, auteur d'un doublé ce week-end. A lui seul, il peut ouvrir les portes de la finale d'une compétition que les «Intéristes» ont remporté en 1991 et 1994.
Mercredi, en L