Pâques a beau être passé, Metz marchait encore sur des oeufs vendredi

soir en accueillant Nantes pour la 32e journée du championnat de D1. Battus sur leur terrain (2-0) par Lens puis difficiles vainqueurs de Guingamp (1-0) lors de la dernière journée, les Lorrains ne devaient pas trébucher s'ils voulaient goûter à la Ligue des champions la saison prochaine. Lukic, Rodriguez et Meyrieu, les buteurs messins, ne se sont pas emmêlés les crayons en donnant la victoire à leur équipe (3-2). Mais le succès s'est dessiné dans la douleur. Deux fois menés à la marque par Le Roux (20e) et Gourvennec (49e, profitant d'une légère bévue de Letizi), les hommes de Joël Muller ont esquissé des gestes d'abord fébriles, agressifs, puis plus léchés. C'est donc un lob magnifique de Frédéric Meyrieu qui a évité à Metz le coup de règle sur les doigts. Malgré ces trois points, les Lorrains faisaient peut-être grise mine vendredi soir.

En effet, le leader Lens, qui restait sur cinq victoires consécutives, n'a pas ralenti son rythme de croisière à Cannes. Moins euphoriques qu'à l'accoutumée, les joueurs du Nord, dominateurs, ont connu quelques ratés dans leur attaque avec Ziani, Drobnjak et autres Smicer pendant la majeure partie de la rencontre. Puis, sur une contre-attaque de Stéphane Ziani sur le flanc droit, et un centre, Tony Vairelles (81e) a éclairé le tableau. Eloi, quatre minutes plus tard, a rajouté son coup de pinceau sur un joli mouvement dans la surface. 2-0, et Lens de mener le championn