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Libération

FOOT. Triste 0-0 hier en Suède. Ce n'est pas en jouant comme ça que la France va gagner le Mondial

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publié le 23 avril 1998 à 23h28

Rien de tel qu'un test de cette nature, sous des trombes d'eau et

par une température glaciale. A quarante-neuf jours du coup d'envoi de la Coupe du monde, l'équipe de France a enregistré un nul peu brillant face à la Suède. Espérons que le sélectionneur a retrouvé ses petits dans ce dernier test avant l'annonce des 22 joueurs retenus pour le Mondial. Mais il était bien difficile hier soir de se faire une idée, tant sur les joueurs en quête d'une titularisation que sur ceux à la recherche d'une simple convocation. Lama s'est quand même montré à son avantage dans les buts, après une si longue absence, Lizarazu a joué les taureaux déchaînés sur son aile, le jeune Anelka a fait une arrivée honorable" Mais les rouages de la machine Jacquet ont grincé dans le bourbier du Råsunda Stadion, dans la banlieue nord de Stockholm. Les Suédois, éliminés du Mondial après une 3e place aux Etats-Unis en 1994, jouaient pour l'honneur de Tommy Söderberg, leur nouvel entraîneur, sur la sellette après deux défaites (face aux USA et à l'Espagne) et un nul peu glorieux (face à la Jamaïque). Le trio Zidane-Lizarazu-Dugarry semble affoler la défense suédoise en début de match. Les combinaisons sont gagnantes. La France domine, appuie, se trouve. Bernard Lama met dix bonnes minutes à savoir si le ballon est gonflé correctement.

Ce sont pourtant les Jaune et Bleu qui vont profiter de carences françaises. Håkan Mild, l'attaquant du Real Sociedad, récupère un ballon mal contrôlé par Blanc, mais ajuste mal