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Libération

F1. La Scuderia met les bouchées doubles pour combler son retard sur l'écurie anglaise. Ferrari piste les McLaren.

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publié le 25 avril 1998 à 23h39

Imola, envoyé spécial.

Michael Schumacher ne s'imagine pas en maître des illusions. Quinze jours après sa victoire dans le GPd'Argentine, il insiste pour que l'on ne réduise pas ce résultat à un simple concours de circonstances favorables. Pour l'Allemand, ce succès qui l'a installé à la 2e place du championnat traduit les efforts importants de Ferrari pour revenir au niveau des McLaren-Mercedes. Avec une pincée d'intox, Schumacher aborde le premier Grand Prix européen de la saison en affirmant ses ambitions: «Je suis aussi confiant ici que je l'étais avant le GP d'Argentine. Cette saison va se résumer à un duel entre McLaren et Ferrari. Et pour l'instant je ne crois pas que Williams ou Benetton soient capables de se mêler à cette bagarre.» La première journée d'essais libres du GP de Saint-Marin a confirmé ses propos. Les deux McLaren ont obtenu les deux meilleurs avec une apparente facilité, mais Schumacher a encore réduit l'écart entre sa Ferrari et la meilleure monoplace du plateau. Mika Hakkinen et David Coulthard doivent sentir la pression monter dans leur sillage. A lui seul, Schumacher semble capable de déstabiliser le tandem McLaren. Si la monoplace britannique, victorieuse en Australie et au Brésil ne présente pas à Imola d'évolution radicale, elle va profiter - comme tous les clients Bridgestone de nouvelles gommes. Les pneus japonais pourraient offrir un avantage déterminant si le temps beau et chaud se maintient sur l'Emilie-Romagne. Mais la réplique de Goodyear