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Lens royal mais pas encore sacré

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FOOT. Leaders, les Nordistes restent sous la menace de Metz avant l'ultime journée.
publié le 27 avril 1998 à 23h43

Dans la salle Jean-Nohain, près du stade Bollaert, l'heureux vainqueur d'un coffret brushing, premier lot attribué d'une vaste tombola dédiée aux bénévoles de la Ligue de football du Nord, ne se présente pas. Mais le buffet est un succès. Non loin, les bars de supporters s'emplissent doucement. Poussés par la pluie, et des nuages de plombs qui menacent de pleurer sur la dernière rencontre du Racing Club de Lens à domicile, ils rentrent mettre leur chope à l'abri, dégainant leurs bombes de couleurs et autres klaxons de foire.

Ce devait être la fin victorieuse du championnat, la fête jusqu'à plus d'heure. Or malgré un match presque parfait, les Lensois devront patienter encore quinze jours avant d'être totalement détachés du fil à la patte noué par Metz depuis le 28 mars. Deux petits points d'avance qui agacent, puisque mathématiquement il suffirait d'un ultime rendez-vous manqué à Auxerre pour Lens et d'un dernier but de Frédéric Meyrieux pour Metz contre Lyon pour que l'échappée belle des Nordistes se transforme en cauchemar. Une hypothèse qui ne saurait troubler l'entraîneur Daniel Leclercq, sous le charme des cinq buts claqués par son équipe (dont trois de Tony Vairelles) contre Bastia, réputée avoir une des défenses parmi les plus pénibles à passer. «Le score est un peu lourd», admettra Frédéric Antonetti, le coach bastiais se plaignant de l'absence de trois de ses titulaires, et jouant les rabat-joie: «Il ne faut pas dire que Lens est un petit club, ils ont même de l'arge