Entre 300 000 et 350 000 visiteurs sont attendus à Paris pour la
coupe du monde de football. Ces chiffres annoncés hier par le maire, Jean Tiberi, ont été établis à la lumière de ce qui a pu être observé en Espagne et en Italie lors d'événements sportifs similaires. A priori, ces séjours générés par la fête du football, devraient s'ajouter aux 1,2 millions de personnes qui viennent habituellement à Paris pendant la même période (15 juin-15 juillet). Mais l'Office du tourisme de la capitale observe qu'à ce jour, les réservations effectuées dans les hôtels ne montrent aucun afflux massif de touristes. Au contraire, ils révèlent une baisse de la fréquentation touristique globale de l'ordre de 5% pendant le Mondial, comparé à la même période de l'année dernière. Bien entendu, tout n'est pas bouclé, il y aura sans doute pendant l'événement une clientèle de «proximité» (provinciaux, Belges, Allemands, Hollandais...) qui viendra à Paris à la dernière minute pour baigner dans la fête du foot. «Effet dissuasif». Mais au total, la capitale ne sera pas saturée par la conjonction d'un tourisme ordinaire auquel s'ajouteraient les spectateurs venus assister aux matchs. Car le foot a un effet dissuasif sur les «touristes culturels» qui forment à l'ordinaire le gros de l'afflux à cette période. Même chose pour les voyageurs d'affaires traditionnellement très nombreux parmi les réservataires d'hôtels parisiens qui préfèreront parfois reporter leurs rendez-vous à des dates «hors Coupe