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Libération

RUGBY. On devrait retrouver les Catalans en finale contre Toulouse.Perpignan cartonne, les autres cadors bétonnent

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publié le 4 mai 1998 à 2h46

Il y a bien longtemps que les phases finales, et même le championnat

dans sa totalité, n'avaient pas connu une aussi belle lumière que celle qu'a fait briller Perpignan samedi en battant Castres 42-7. Ce fut donc le plus beau match de ces quarts de finale retour, où toutes les équipes qui recevaient se sont qualifiées. Les joueurs catalans ont marqué cinq essais, dont un amené sur une merveille de côté fermé joué à cinq passes dans un couloir pourtant étroit. En défendant bien, en jouant vite, en s'appuyant sur le soutien, en prenant des risques, les Perpignanais ont mystifiés les Castrais, qui jouaient un rugby de l'ère antérieure. Pourtant, Perpignan a été très vite privé de son meneur de jeu, le demi d'ouverture Bellot, blessé à un genou. Ça ne l'a pas empêché de persévérer dans ses offensives vives et intelligentes, qui consistent d'abord à bien déplacer le jeu sur les points faibles de l'adversaire du jour. Ensuite, l'équipe prend vite les intervalles, le porteur du ballon s'engageant et faisant pénétrer un partenaire pour aller jouer dans la défense. Perpignan sera l'équipe en vue des demi-finales de samedi et l'ingrédient nécessaire d'une belle finale.

Un ton au-dessous, Toulouse a fait une forte impression en éliminant Montferrand. Manquant de son savoir-faire pendant la première mi-temps, offrant du coup le secours de l'illusion aux Montferrandais, les Toulousains ont donné ensuite vingt minutes d'enchaînements assez impressionnants. Une telle maîtrise des relances d