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Libération

F1. Hakkinen, Coulthard, Schumacher: un podium aussi exaltant que la course qu'il couronne. Du gâteau en Espagne pour McLaren

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publié le 11 mai 1998 à 3h19

GP d'Espagne, 5e épreuve du championnat du monde

1. M. Hakkinen (Fin); 2. D. Coulthard (G-B); 3. M. Schumacher (All); 4. A. Wurz (Aut); 5. R. Barrichello (Bré); 6. J. Villeneuve (Can).

Les McLaren-Mercedes ont, comme prévu, dominé le Grand Prix d'Espagne. S'arrachant de la première ligne avec une facilité déconcertante, Mika Hakkinen et David Coulthard avaient déjà vingt mètres d'avance sur leurs (non) concurrents à l'approche du premier virage. La suite, pourtant longue de 307 kilomètres, ne fut qu'une promenade de santé pour le Finlandais et l'Ecossais, sous le chaud soleil catalan. Les deux flèches d'argent n'ont plus rencontré un seul obstacle, sauf à l'heure de prendre un tour à la plupart des autres monoplaces.

Après avoir signé leur troisième doublé depuis le début de la saison (toujours dans le même ordre), les deux pilotes McLaren ont dû se creuser les méninges (surtout Hakkinen) pour trouver quelque chose à raconter. Le vainqueur du jour a simplement considéré qu'il aurait pu se montrer un peu plus agressif, ce qui n'aurait rien changé à sa vie. Coulthard, lui, a vaguement remarqué que son premier train de pneus n'était pas parfait.

C'est encore une fois vers Ferrari et Schumacher qu'il faut se tourner pour dénicher les faits de course les plus marquants. Pour une fois auteur d'un départ médiocre, l'Allemand, qui n'attendait que la troisième place, laisse son équipier Irvine en découdre avec la Benetton de Fisichella. Schumacher attend les ravitaillements pour se ref