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Libération

Foot. Quatrième jour de stage de l'équipe de France à Tignes et retrouvailles lundi... jusqu'au 12 juillet. Epreuve de tir avant temps mort

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publié le 16 mai 1998 à 1h28

Les vacances se terminent. L'air des montagnes, les ballades en

raquette, le biathlon disputé hier matin aux Marais, le plateau neigeux qui surplombe l'hôtel des Tricolores. «J'ai fait mon service au bataillon de Joinville alors pour tirer à la carabine, ça allait», sourit Youri Djorkaeff, quand Christophe Dugarry est obligé de dire que question tir au fusil, il a un peu ramé: «Je me suis fait réformer comme claustrophobe, pour ne pas faire mon service militaire.» Alors les armes, c'est pas son rayon: en manquant les cibles, le Marseillais a perdu de nombreux points au classement général. Il touche du bois, ce n'est pas là-dessus qu'Aimé jacquet s'appuiera pour donner sa liste des 22 joueurs. Peu importe, l'ambiance est au beau fixe, même si, un soir, seul dans un bar avec un homme chargé de la sécurité, on a vu un Lionel Charbonnier au regard triste. Comme s'il n'était pas bien ici, comme s'il avait envie de partir. Aimé Jacquet, lui, rayonne au contraire comme jamais et son positivisme à tout crin fait plaisir à voir. Vraiment. «Nous avons été gâtés cette semaine, le temps était avec nous, le soleil, le sourire et l'enthousiasme aussi», se félicite le sélectionneur à qui le stage a donné des couleurs et des envies de rire. On l'avait ainsi vu le matin, jouant au facteur et transportant un volumineux sac postal dans lequel pesaient les lettres sans cesse plus nombreuses d'encouragements, de «nos amis africains, de Canadiens ou d'Américains», admettant que quelques autres,