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Libération

RUGBY. Samedi, finale du championnat de France: Perpignan-Stade Français. Catalans et parisiens, deux quinze font du neuf

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publié le 16 mai 1998 à 1h28

La finale qui oppose ce soir (20h45 au Stade de France) l'Union

sportive des Arlequins de Perpignan au Stade Français est inédite. Depuis quatre ans, c'était le Stade Toulousain. Alors on attendait encore un titre ou un premier faux pas, c'était selon son camp. Cette année, le faux pas s'est produit au tour précédent et c'est le Stade Français qui a poussé dehors le tenant. La finale pétille car elle oppose deux clubs tout neufs. Historiquement, ce sont pourtant deux des plus vieux de France, qui ont collectionné les titres en d'autres temps. Mais leur histoire a pris un cours nouveau depuis une poignée d'années. Le Stade Français accède à la finale au terme de sa première saison en première division, du jamais vu, et les Catalans n'avaient pas joué aussi bien depuis longtemps. Ainsi, la finale 1998 pourrait rester une date. Elle oppose pour la première fois deux clubs qui pratiquent un jeu moderne où le mouvement est le maître mot. Certes, les deux équipes ne bougent pas de la même façon. Les entraîneurs de Perpignan, Alain Teixidor et Alain Hyardet, s'inspirent directement du rugby néo-zélandais dont ils ne vont pas tarder à être les meilleurs connaisseurs. L'Usap est une équipe très physique qui évolue dans la réorganisation permanente et rigoureuse où le porteur du ballon doit avoir sans arrêt un soutien de chaque côté puis en profondeur. L'Usap ne dispose pas de joueurs très rapides, car c'est son jeu en lui-même qui crée la vitesse sans cesse accélérée. Dans les bons j