Menu
Libération

FOOT. Madrid affronte la Juventus de Turin en finale de la Ligue des champions. Le Real à la poursuite de son passé

Article réservé aux abonnés
publié le 20 mai 1998 à 1h44

Dans la capitale espagnole, on parle de match du siècle. Celui qu'il

ne faut absolument pas manquer. Celui qui pourrait bien permettre au Real Madrid de rompre la malédiction qui le frappe depuis trente-deux ans. Car il faut remonter à 1966 pour voir le club européen le plus titré (6 trophées) remporter sa dernière Coupe des champions. «Nous sommes ici pour écrire l'histoire et nous allons le faire», dit Roberto Carlos, le défenseur brésilien. «Cette équipe est celle d'Espagne», affirme le président du club, Lorenzo Sanz.

Tout a été mis en oeuvre pour que l'équipe toute blanche sorte vainqueur de sa confrontation avec la Juventus de Turin, ce soir à l'Arena d'Amsterdam. Mais le rendez-vous a pourtant mal commencé et cela, dès l'arrivée à l'aéroport Schipol. L'UEFA avait tout simplement oublié d'envoyer l'autocar qui devait emmener les joueurs à Zeist, le centre d'entraînement de la fédération néerlandaise. Colère dans les rangs: «L'UEFA suit sa ligne habituelle d'improvisation. Tout cela est un vrai désastre. Il est inadmissible qu'on traite ainsi des finalistes de Coupe d'Europe.» L'incident clos, les joueurs se sont réfugiés dans leur bunker à 60 km d'Amsterdam, pendant que les glorieux anciens du Real, invités solennellement pour assister au retour du grand club maudit, rejoignaient un hôtel d'Utrecht. Trois ministres sont aussi du voyage. Occasion à ne pas manquer puisque cela faisait dix-sept ans que le Real ne s'était plus qualifié pour la finale. C'était en 1981 et le c