Grand Prix de Monaco, 6e épreuve du Championnat du monde
1. Mika Hakkinen (Fin/McLaren-Mercedes), les 262,626 km en 1 h 51'23595 2. Giancarlo Fisichella (Ita/Benetton-Mecachrome) à 11475 3. Eddie Irvine (Irl/Ferrari) 41378 4. Mika Salo (Fin/Arrows) 1'00363 5. Jacques Villeneuve (Can/Williams-Mecachrome) à un tour 6. Pedro Paolo Diniz (Bré/Arrows) à un tour Samedi soir, après s'être assuré d'une place en deuxième ligne sur la grille de départ aux côtés de Michael Schumacher, derrière les désarmantes McLaren-Mercedes, Giancarlo Fisichella avait le sourire. Pragmatique et lucide, l'Italien savait qu'il ne pouvait pas espérer mieux. «En additionnant les meilleurs partiels (les temps réalisés sur chacune des trois portions du circuit, ndlr) de chaque pilote, y compris les miens, la grille n'aurait pas été différente. Alors il n'y a pas de raison d'être déçu d'avoir raté un tour ou d'avoir été ralenti par le trafic.» Sous-entendu, c'est la règle du jeu à Monaco. Mais pour la course, le pilote Benetton avait revu son ambition à la hausse. A condition de prendre un départ de rêve et en misant sur le jeu des arrêts au stand, Giancarlo Fisichella pouvait espérer être celui qui troublerait la démonstration des flèches d'argent. Mais à la sortie de Sainte-Dévote, même si un petit miracle a évité la moindre friction, Fisichella comprend que c'est la troisième place qu'il va devoir défendre face aux attaques répétées et virulentes de Michael Schumacher. A la sortie du premier virage, Hakk