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Libération

Sale week-end pour SchumacherL'Allemand n'a marqué aucun point. Et commence à s'inquiéter.

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publié le 25 mai 1998 à 2h06

Monte-Carlo envoyé spécial

C'est une scène classique d'abandon. Michael Schumacher a ramené sa Ferrari blessée au stand. Après un double contact avec la Benetton de Wurz et une équerre dans le très rapide passage de la piscine, l'Allemand a le sentiment que quelque chose a cassé à l'arrière de sa monoplace. Un coup d'oeil dans le rétroviseur lui a confirmé son impression. La roue arrière gauche penche dangereusement. Schumacher s'est dégrafé et quitte son cockpit. Il abandonne là de précieux points dans l'optique du championnat. Mais à sa grande surprise, Ross Brawn, un des ingénieurs maison, lui intime l'ordre de reprendre place derrière son volant. Non seulement les mécaniciens italiens vont essayer de réparer, mais Jean Todt espère que les quelque quarante tours restant à couvrir vont suffisamment décimer la concurrence pour que son champion de pilote puisse récupérer quelques points. Après tout, lors de l'édition 1997 du Grand Prix de Monaco, seuls quatre pilotes avaient franchi la ligne. Alors, un tirant de la suspension arrière changé, Schumacher revient en piste avec une détermination intacte. Il ne se fait pourtant pas beaucoup d'illusions. «La voiture n'était plus tout à fait la même. Il aurait fallu l'arrivée de la pluie ou de multiples incidents pour que j'annule mon handicap des trois tours perdus au stand. J'ai fait le maximum. Concernant l'accrochage avec Alex (Wurz), je ne peux pas le blâmer. C'est un incident de course au cours duquel nous avons eu un contac