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Libération

Vices de buts. A Nantes, les soirées «fou de bal» de l'Olympic s'annoncent chaudes.

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publié le 16 juin 1998 à 3h42

Nantes, envoyé spécial.

Les nuits après les matchs, la vie continue. Les soirée à thème «fou de bal» de l'Olympic sont un réconfort pour les bohémiens de la planète foot et les habitués du lieu ordinairement réservé aux concerts. Lola Production, qui avait fagoté la Bite Generation (une semaine de happenings et de performances sur le cul et la baise), a voulu coller à l'événement «Mondial» sans s'y engluer. Un pari difficile tant le lien entre la réalité footballistique et les caprices festifs de l'association est ténu. Même si l'Olympic a ses fidèles supporters, de Philippe Katerine (chanteur anonyme à la Beaujoire) aux Little Rabbits (rockers collectionnant les figurines Panini). On jure aussi que quelques membres de Lola regardent les parties à la télé, mais le foot n'est «qu'un alibi» avoue sans problème Brice, un des leurs.

Influence anglaise. L'idée est assez simple: les matchs se terminant à 23 heures au plus, les bars jettent sur le pavé des amis étrangers sans repères, l'Olympic les recueille vers 1 heure dans ses salons, relookés à l'occasion par les décorateurs de feu l'Hacienda de Manchester. 100 francs sur réservation, 150 à l'entrée, 200 pour avoir accès aux loges VIP qui dominent la salle principale de l'ancien cinéma surplombée par le praticable des DJ's. En bas, un bar plus petit avec une programmation musicale différente, et une terrasse en plein air. Le foot dans tout ça? «Nous, d'abord, si on fait une fête, on fait pas une fête pour faire de l'argent», dé