Montée de stress classique avant un passage à l'antenne. A quelques instants du début du journal de RTL de 13 h 00 de Jean-Jacques Bourdin, écouté par près de 2 millions d'auditeurs, Valérie Abecassis peaufine son intervention, qui ne va pas durer plus de deux minutes. «Ramenées au format de la radio, quelques secondes, c'est déjà une éternité.» Après un lancement aussi tonique que bref, il restera quatre-vingt-dix secondes à l'interlocuteur de la chroniqueuse «tendance» de RTL pour s'exprimer dans cet espace intitulé «Moi et le Mondial».
Ce jour-là, c'est une femme flic en civil (Valérie Abecassis la présente comme ça) qui s'exprime. En début de semaine, c'était Victoria Abril, évidemment plus drôle. «Elle m'a fait un show, Bernard Loiseau aussi, mais ce sont là de bons clients, comme on dit.» Et puis il y a les déceptions, les bonne surprises, et les rencontres intéressantes et enrichissantes qui ne déboucheront sur rien. La chroniqueuse de RTL exhibe ainsi un «bobino» qui doit bien receler plus de une heure de conversation. «C'est celui de Jean-Pierre Mocky. On a évidemment élargi la discussion avec lui, mais je ne sais pas encore si je vais le passer, en tirer quelque chose qui me plaît.» Plus que le propos, Valérie Abecassis se dit à la recherche du son qui enchantera son oreille, la phrase intelligente qui synthétise une opinion, en l'occurrence sur la Coupe du monde. Elle se dit surprise et même déçue qu'aucun politique n'ait souhaité s'exprimer sur ce sujet, qui rass