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Libération

Groupe C, France-arabie saoudite: 4-0. Les hommes de Jacquet ont mis du temps avant de prendre la mesure de leur adversaire. Mais ils ont joliment gané leur place en 8es. Souci, l'exclusion de Zidane. Les bleus se plient en quatre

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publié le 19 juin 1998 à 3h58

Buts pour la France: Henry (36e, 77e),

Trezeguet (68e), Lizarazu (85e) Les Bleus seraient donc habilités à provoquer des plaisirs extrêmes, même quand une idole, Zinedine Zidane, doit quitter le terrain à la 70e minute sur un carton rouge plutôt discutable. Hier à Saint-Denis, la France a battu l'Arabie Saoudite 4 à 0. Elle est assurée de jouer les huitièmes de finale, alors qu'elle lui reste un dernier match face au Danemark mercredi.

Pour obtenir l'allégresse dans le jeu il faut montrer que l'on porte en soi une grande noblesse. C'est ce qu'a voulu prouver Aimé Jacquet en poussant au devant de l'attaque tricolore un trio de beaux diables cavaleurs: Christophe Dugarry, Bernard Diomède et Thierry Henry. La valeur d'une motorisation exige d'abord de se lancer d'abord dans quelques courses folles. Dès la 4e minute, Thierry Henry, sur la gauche, trouve Zinedine Zidane qui échoue à deux reprises sur le gardien saoudien, Mohamed Al Dayea le «Géant» (1,88 m), que l'on dit un peu mistigri. L'homme serait connu pour retomber sur ses pattes quelle que soit la hauteur de l'édifice. Les Bleus connaissent ces légendes qui naissent et il est toujours bon de vérifier si le jeune homme à barbichette possède cette nonchalance naturelle qui n'appartient qu'aux grands gardiens. Mais pour parvenir jusqu'à lui, il faut franchir la rugeuse défense saoudienne qui donne pourtant des signes de grande fatigue. Sur un débordement de Bixente Lizarazu sur l'aile gauche à la 20e minute, Mohamed Al Khlaiwi