Mort peut-être pas, mais porté disparu à coup sûr. Footix aurait-il
du plomb dans l'aile? Huit jours après l'ouverture de la 16e Coupe du monde de football, la mascotte de l'événement n'a toujours pas montré le bout de son bec sur un stade. Pourtant, cette grosse peluche bleue, rouge et jaune serait bien heureuse de participer. Régis Fassier, qui prête son corps et sa voix à l'animal, voudrait être de la fête.
Seulement voilà, à la direction des animations, personne n'a prévu, ou voulu, la présence sur les terrains de Footix, et Régis Fassier se trouve cantonné à quelques animations promotionnelles auprès des sponsors ou quelques opérations de «prestige» comme l'inauguration du Centre international des médias ou la journée des volontaires. «C'est un peu rageant que Footix ne soit pas sur les stades. C'est comme s'il était mort-né. Certes, il a été critiqué lors de sa présentation, mais, sur les opérations que j'ai faites, il a très bien fonctionné auprès des adultes comme des enfants, des télévisions comme des photographes», déplore Régis Fassier. «C'est dommage vis-à-vis des spectateurs. Personnellement, j'ai "les boules. Professionnellement, c'est frustrant. Vous savez, quand on travaille avec un personnage, on se l'approprie.»
Régis, intermittent du spectacle, a bientôt 35 ans, et apprivoise ce genre de petites bêtes depuis vingt ans. A 10 ans, il rêvait d'être marionnettiste et entrait dans un Guignol, à Paris. Mais c'est en voyant Casimir, un an plus tard, que naît sa voca