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Libération

Groupe E, Pays-Bas - Corée du Sud, samedi, 21h. Koeman et Rijkaard assistent le coach néerlandais. Deux bras droits main dans la main.

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publié le 20 juin 1998 à 4h05

La Turbie (Alpes-Maritimes) envoyé spécial

Pendant que l'un aligne les plots fluorescents pour la séquence de slalom sans ballon, l'autre discute avec Guus Hiddink, le sélectionneur. Pendant que l'un trottine avec les joueurs, l'autre se tient droit, les bras croisés, au milieu du terrain. Pendant que l'un se plie à la séquence d'assouplissements, l'autre reprend sa discussion avec l'entraîneur. A les observer, l'un, Ronald Koeman, et l'autre, Frank Rijkaard, les deux adjoints de luxe de Guus Hiddink ne font pas le même boulot. «C'est parce que Rijkaard a mal au genou», sourit Koeman. Car, sinon, les deux anciens internationaux, piliers de la sélection néerlandaise à l'orée des années 90, celle des Van Basten et Gullit, ont bien la même mission. «Ils servent de lien entre les joueurs. Leur rôle est de maintenir l'équipe soudée», explique Dennis Bergkamp, l'attaquant d'Arsenal, d'ailleurs suffisamment rétabli pour démarrer le match contre la Corée du Sud, samedi.

Petites mains, porteurs d'eau, ramasseurs à l'occasion de ballons lors des séances d'entraînement à La Turbie, le camp de base de l'AS Monaco, Koeman et Rijkaard sont en fait de vrais bras droits pour un entraîneur parfois un peu gauche. Si Guus Hiddink, 52 ans, est bien le patron, les deux anciennes stars, 78 sélections pour Koeman, 73 pour Rijkaard, ont sur lui un avantage: le respect qu'impose leur passé aux 22 joueurs. Tous les deux champions d'Europe avec l'équipe nationale en 1988, le seul titre jamais remporté p