Mercredi, c'est match à 16 heures, mercredi, c'est match en plein
cagnard. Alors prudence. D'abord parce qu'en général, pour le footballeur professionnel, c'est l'heure de la sieste, ensuite parce que ce même footballeur, petite mécanique fragile, va devoir s'accoutumer aux températures lyonnaises, qui pourront frôler ce jour-là les 40°. Ecoutons Laurent Blanc d'abord, qui maugrée un peu: «Si la sieste n'existe plus, il va bien falloir qu'on retrouve du sommeil ailleurs.» Puis le docteur Ferret, médecin des Bleus, qui rappelle que tout homme n'est pas égal devant le repos d'après-déjeuner, car «certains ont besoin de deux ou trois heures de sommeil, alors que d'autres ne dorment pas, lisent ou se reposent». S'adapter aux horaires. Il va falloir en tout cas changer les habitudes, même si les Tricolores qui évoluent en Angleterre ou en Italie savent gérer ce problème puisqu'ils jouent parfois à ces heures chaudes. Pour ceux qui sont restés en France, en revanche, il faut vite apprendre à se coucher plus tôt, à se lever plus tard. «Il y a quelques années, en Coupe de France, on jouait parfois à 15 heures, il y avait beaucoup de surprises parce que c'est l'heure où les pros avaient l'habitude de dormir», se souvient le docteur Ferret, qui tempère immédiatement: «Cela dit, je sais bien qu'il est plus facile de se motiver pour un match de Coupe du monde que pour une rencontre de Coupe de France contre une équipe de Division 2 en 32es de finale.»
Il n'empêche, c'est un paramètre à p