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Libération

Groupe B, Italie-Autriche, A 16 H. L'indestructible défenseur milanais fait son retour dans la Squadra. A 34 ans, il est un peu plus qu'un remplaçant de luxe. Bergomi n'a pas tiré sa référence.

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publié le 23 juin 1998 à 4h12

Qui aurait pu penser qu'un joueur ayant évolué aux côtés de Paolo

Rossi porte encore le maillot bleu de l'équipe nationale italienne? Giuseppe Bergomi, grand défenseur à travers les âges, sélectionné dans l'équipe championne du monde en 1982, fait un grand pied de nez aux statistiques. Celui que le monde du Calcio a surnommé «Lo Zio» (mon oncle) à cause de moustaches portées pour se vieillir lors du Mundial espagnol, s'est tout de même déclaré surpris de reprendre du service lorsque Cesare Maldini, le coach italien, l'a convoqué il y a un mois pour remplacer Ciro Ferrara, blessé. Le championnat italien regorge de talents bien plus jeunes que lui. Pourtant, après une absence de près de sept ans, revoilà l'indestructible capitaine de l'Inter de Milan sous son beau maillot «azzurro». «Maldini m'a dit clairement que je ne jouerais peut-être pas mais qu'il avait besoin de moi. J'ai accepté. Revivre une expérience comme celle-là c'est passionnant.»

Trente-quatre printemps, 78 sélections, 496 matchs de D1 et 108 de coupe d'Europe... Bergomi qui participe à sa quatrième coupe du monde a tout vu, tout connu du football. Mais n'imaginait pas un tel retour. Le sélectionneur précedent, Arrigo Sacchi, avait bien convoqué une centaine de joueurs mais pas lui. «Je m'étais fait une raison», dit-il. Jusqu'à ce que Cesare Maldini l'appelle le 2 juin pour se rendre à Stockholm à l'occasion d'un match amical face à la Suède. Et Bergomi n'a pas oublié que la dernière fois qu'il a porté les couleu