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Libération

Les Tunisiens coiffés sur le fil.

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Des occasions à la pelle pour les deux équipes, mais la réussite était colombienne.
publié le 23 juin 1998 à 4h10

But pour la Colombie: Preciado (83e).

La finalité de la rencontre était assez claire pour les Colombiens et les Tunisiens avant le début du match à Montpellier: gagner. La compétition s'était en effet mal engagée pour les deux formations. La Colombie avait cédé 0-1 à Lyon il y a une semaine à cause de la patte du Roumain Adrian Ilie. Le même jour, à Marseille, la Tunisie se frottait à l'Angleterre" et se piquait par le biais des attaquants Alan Shearer et Paul Scholes (0-2).

Débauche d'énergie, donc, dès le coup de sifflet de l'arbitre. Chacun se rue sur le but adverse. Souayah, le milieu offensif tunisien, montre l'exemple par des tirs. De Avila, le duettiste de l'attaque colombienne (avec Valencia), lui fait écho. Le jeu demeure très aéré. Les va-et-vient de part et d'autre du terrain ne baissent pas d'intensité, sans qu'une équipe ne prenne vraiment l'emprise sur le match. Sur un coup franc avorté du capitaine colombien Valderrama ­ très discret car très mauvais lors de son premier match ­, une contre-attaque s'amorce. Et Sellimi échoue d'un rien pour débloquer enfin la table de marque du stade de la Mosson. Il hérite tout de même d'un corner dont l'atterrissage passe près du crash pour la Colombie. Mondragon, le gardien de but de la sélection sud-américaine, manque en effet de se tromper lui-même en dégageant le ballon sur le crâne adverse de Bouazizi: le cuir revient s'écraser sur la transversale.

Les deux vaincus du groupe G ont la rage collée aux crampons. Et quand la mi