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Libération

La Squadra passe en force.

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publié le 24 juin 1998 à 4h17

groupe B, Italie-Autriche: 2-1

Buts pour l'Italie: Vieri (48e), R. Baggio (90e), pour l'Autriche: Herzog (90e, sur penalty) L'Italie ne rencontrera donc pas le Brésil au prochain tour. Dans la tête de Cesare Maldini, c'était devenu une idée fixe, et pour cela il fallait battre l'Autriche. «Pour être plus sûr», disait-il. L'Autriche, de son côté, devait absolument l'emporter et, face à une équipe technique comme la Squadra, il fallait geler le jeu. Les joueurs d'Herbert Prohaska sont solides, rugueux. Trop peut-être pour les avants italiens. Le spectacle est heurté. Le match insipide, haché. Les 80 000 personnes du Stade de France s'ennuient à mourir. Les tacles autrichiens sont virulents, souvent on ne joue pas le ballon. Le joueur, c'est plus sûr. Alessandro Nesta est le premier à en faire les frais. Sa première montée lui sera fatale. Maldini fait appel au «vieux» Beppe Bergomi, champion du monde en 1982, pour tenir la défense. Inespéré pour le capitaine de l'Inter de Milan qui, à 34 ans, joue sa quatrième Coupe du monde. Quant à Nesta, le Mondial est quasiment terminé pour lui.

Mais le jeu est lent. Les esprits s'agitent sur le banc italien lorsqu'on apprend que le Chili mène 1-0 pendant qu'à Saint-Denis, cela fait 25 minutes que les deux équipes se neutralisent. Alex Del Piero, le meneur de jeu, a bien eu une occasion de but, mais ensuite tout est revenu au milieu du terrain. C'est plutôt l'Autriche qui pousse les Italiens sur leur but, les forçant à jouer la contre-attaqu