Buts pour la France: Djorkaeff (13e s.p.), Petit (56e).
But pour le Danemark: M. Laudrup (42e s.p.).
Pourrait-on résumer en quelques mots ce qui s'est déroulé hier en milieu d'après-midi à Lyon? Sans doute. Sous une chaleur lamineuse d'énergies, la France a battu le Danemark et terminé première du groupe C. Les Tricolores joueront donc dimanche à Lens leur huitième de finale contre le Paraguay, vainqueur surprise du Nigeria hier soir. «De toute façon, on prend les matchs comme ils viennent, sans se préoccuper de qui nous avons en face de nous», a coutume de dire Aimé Jacquet. Le Danemark, battu mais pourtant qualifié, rencontrera le Nigeria. «Nous serons les challengers, mais le jeu de l'équipe africaine peut tout à fait nous convenir», s'est brièvement satisfait Bo Johansson, le coach danois. Voilà pour les données quantifiables qui déposent le bilan de cette première partie de la compétition. Sinon, il serait assez simple, en revenant sur quelques phases de jeu, de démontrer qu'une équipe française inédite, composée d'une majorité de cireurs de banc, de «coiffeurs», comme les nommerait volontiers la terminologie du foot, ne doit finalement rien à celle, disons plus officielle, qui avait battu l'Afrique du Sud et l'Arabie Saoudite. Tant les «remplaçants», si le mot a désormais une quelconque signification, ont montré une détermination collective et l'envie perpétuelle de faire corps, de priver l'adversaire de ballon, de donner du mouvement à la balle. Un comportement collégi