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Libération

France-Paraguay, Dimanche à 16h30. Jacquet promet de l'attaque et du spectacle. Ses joueurs sont au diapason. Les Bleus tout jeu tout flamme.

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publié le 27 juin 1998 à 4h33

L'équipe de France se porte comme un charme, a dit vendredi Aimé

Jacquet. Mais le Paraguay, qu'elle rencontre dimanche en huitièmes de finale à Lens, ne doit surtout pas rompre cette harmonie, a-t-il poursuivi. Et l'entraîneur tricolore a plusieurs clefs dans son trousseau pour que vive et se poursuive la mélodie du bonheur. Aimé Jacquet, dont l'avarice en matière d'information va devenir sous peu légendaire, a toutefois précisé: «La gestion du score n'est pas l'expression de notre philosophie du moment.»

Il y aurait donc de la place pour un jeu tout feu tout flamme, «une animation offensive» (cette expression est fort à la mode chez les Bleus) d'un genre pyrotechnique? Tout doux, freine le coach, le Paraguay est un adversaire de tout premier plan: «C'est une équipe solide et très vive qui joue admirablement le contre.» Fichtre, nous voilà donc plongé dans de beaux draps. Mais, précise aussitôt le coach, qui n'ignore plus rien des Paraguayens («J'ai vu tous leurs matchs sur cassette»), l'équipe de France possède de quoi hacher menu l'adversaire s'il devenait trop menaçant: «Nous avons l'enthousiasme de la jeunesse et de l'expérience. D'ailleurs, on n'a pas peur de qui que ce soit. Bien au contraire"»

Il semble bien qu'avec ce match, on soit parti pour une grande partie de bluff. Les Paraguayens, un peu bravaches, ont les premiers chatouillé les Bleus. José Luis Chilavert, le capitaine sud-américain (lire page suivante) qui n'apprécie que modérément que l'on lui arrache un peu