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Libération

Les anglais dans leur assiette.

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Ils affronteront en 8es de finale la redoutable Argentine.
publié le 27 juin 1998 à 4h31

Buts pour l'Angleterre: Anderton (20e), Beckham (30e)

Les Lensois soufflent un peu. L'Angleterre s'est qualifiée pour les huitièmes de finale en disposant d'une équipe colombienne totalement asphyxiée par le rythme assourdissant imposé par les joueurs et les supporters anglais. Les Britanniques auront fait le spectacle à l'intérieur et à l'extérieur du stade. Felix-Bollaert ressemble à l'Angleterre. Il sonne anglais, il chante anglais. Les drapeaux blancs frappé de la croix rouge ont tout recouvert. Le God Save The Queen, comme d'habitude beuglé, impressionne toujours autant. Mais moins que les hordes de supporters tatoués restés parqués, sans billet, à l'extérieur de l'enceinte lensoise. La ville tremble depuis deux jours, d'une peur inhabituelle. La rime avec fête ne colle plus. Mais les Anglais ont peur aussi. Peur de quitter prématurément le Mondial, surtout après leur défaite contre la Roumanie. Et si un nul suffit pour passer le tour, les esprits sont tendus.

Glenn Hoddle, le sélectionneur anglais, aurait même mis son siège dans la balance. On le presse d'aligner d'entrée le jeune prodige de Liverpool, Michael Owen. Il le fait. D'utiliser l'habileté de David Beckham. Il le fait aussi. Dès le coup d'envoi, l'équipe anglaise retrouve son jeu habituel. Au lieu d'une tactique de balles posées, c'est la version Cup qui est appliquée. En face, les Colombiens sont un peu trop lents. A l'image de leur capitaine, Carlos Valderrama. L'ancien joueur de Montpellier décrit des cercle