La moitié des équipes a fait ses bagages et, pour les seize
rescapés, une nouvelle compétition démarre, dès ce samedi. A la formule de poules (championnat) du premier tour succède la formule par élimination directe (Coupe), d'où l'application de la règle du «but en or» (lire ci-contre). Du tableau ci-dessus, il apparaît immédiatement, aux yeux hexagonaux, que la finale de la XVIe Coupe du monde la plus fantasmée ces derniers mois, France-Brésil, est possible. D'autres ne le sont plus, telles des affiches aussi belles que Brésil-Argentine, Brésil - Pays-Bas ou Brésil-Nigeria, puisque ces équipes s'affronteront en haut de tableau. Pour cause de confrontation préalable potentielle en bas de tableau, France-Italie ou France-Allemagne sont les matchs auxquels nous échapperont le 12 juillet. Dans l'exercice aléatoire des «quarts de finale théoriques», nous pourrions ainsi assister à: Brésil-Nigeria, Yougoslavie-Argentine, Italie-France et Allemagne-Roumanie.
Le Brésil, tenant du titre, a, jusqu'ici, davantage brillé par la forte individualité de ses stars (Ronaldo and co) que par sa capacité à développer un jeu collectif qui force le respect. Le Nigeria est un peu à l'opposé et a une belle carte à jouer, comme face à l'Espagne au premier tour. Les Super Eagles peuvent combler leurs lacunes en défense par de l'enthousiasme à revendre en attaque. Et puis, les champions olympiques n'ont absolument rien à perdre face à l'équipe la plus célèbre (sinon la meilleure) du monde. L'Argentine