Nice envoyé spécial
Où en est l'Allemagne? En 8es de finale répondrait, s'il osait, le sélectionneur Berti Vogts. Il n'aurait pas tort. Son équipe affronte bien le Mexique aujourd'hui à Montpellier, après deux victoires (contre les Etats- Unis et l'Iran) et un match nul (contre la Yougoslavie). «Nous avons fini premiers du groupe, devant de très bons Yougoslaves. Tout va bien.» Et merci, Berti. «En 1990, quand nous avons gagné la Coupe du monde, nous n'étions pas bons non plus en début de parcours», ajoute tout de même le patron de la sélection. Donc pas d'inquiétude à avoir: l'Allemagne est encore l'Allemagne. Et le rouleau compresseur sera au rendez-vous de Montpellier, puis de Lyon, puis de Saint-Denis et encore, en toute fin, de Saint-Denis.
Cinq piliers. Pour y arriver, le sélectionneur allemand dit aujourd'hui s'appuyer sur son gardien, Andreas Köpke, qu'une boulette face à la Yougoslavie n'a pas renvoyé au rayon passoires des ustensiles usagers. Sur ses deux défenseurs centraux, Jürgen Kohler et Christian Wörns, futur Parisien, qui n'ont rien à envier à Laurent Blanc et Marcel Desailly. Sur ses deux attaquants de pointe, Jürgen Klinsmann, qu'on ne présente plus, et Oliver Bierhoff, meilleur buteur cette saison du championnat italien (il joue à Udinese). Avec, en réserve, sur le banc, Ulf Kirsten, meilleur buteur cette année de la Bundesliga (il joue au Bayer Leverkusen). Sauf que cinq joueurs n'ont jamais fait une Nationalmannschaft. Et que cette liste ne comprend aucu