Les équipes allemandes présentent depuis toujours les mêmes
caractéristiques: une force de caractère inébranlable, une discipline à toute épreuve, une foi dans leur capacité à gagner, qui s'avèrent autant d'atouts mis au service de qualités athlétiques exceptionnelles.Des exemples? En 1954, lors de la Coupe du monde disputée en Suisse, l'équipe représentant la République fédérale d'Allemagne (RFA) perd sur le score-fleuve de 8 à 3 contre la Hongrie en match de poule. En finale, face à ces mêmes Hongrois, menés 2 à 0 au bout de huit minutes de jeu, les Allemands se transcendent si bien qu'ils l'emportent finalement 3 à 2. Idem en 1982, en Espagne. En demi-finale, les Français menèrent 3 à 1 après dix minutes de prolongation. A l'image de Rummenigge, entré à la 97e minute et jetant ses protège-tibias comme on retrousse les manches, la RFA trouve les ressources suffisantes pour remonter au score et s'impose enfin aux tirs au but. Dernier exemple, s'il en était besoin, le match face à la Yougoslavie, dimanche dernier, où les Allemands unifiés, décevants, sont menés 2-0" avant, une fois encore, de parvenir à revenir au score, 2-2, avant le coup de sifflet final. Ce comportement ne jamais renoncer à la victoire , illustre un profond sentiment de ne jamais se considérer comme possibles perdants. Les joueurs germaniques exécutent les consignes à la lettre et font toujours bloc pour l'intérêt de l'équipe nationale. Face à la Yougoslavie, Berti Vogts a effectué trois changements, qu