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Libération

Brésil-danemark, ce soir a 21h. L'entraîneur des champions en titre attendait le Nigeria.Il a dû revoir sa stratégie. Zagallo s'adapte à la surprise danoise

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publié le 3 juillet 1998 à 7h05

Après cinq jours de repos, le Brésil s'est refait une façade. Facile

dominateur du Chili, samedi au parc des Princes, l'équipe de Mario Zagallo affronte ce soir à Nantes le Danemark des frères Laudrup, non moins faciles vainqueurs des Super Eagles (4-1). Mais voilà: Mario Zagallo avait misé sur une victoire facile des Nigérians sur les Nordiques. Et décortiqué dans tous les sens les matchs de la bande de Taribo West. La seleção était sereine: les Nigérians sont les «Brésiliens de l'Afrique», leur jeu d'attaque impulsif est facilement lisible de Rio de Janeiro au Nordeste, et le grand frère d'outre-Atlantique comptait sur son expérience pour ne faire qu'une bouchée des cousins tropicaux.

Un ange est passé dans les rangs brésiliens quand le Danemark, qui n'avait su inquiéter une équipe de France B quatre jours auparavant à Lyon, a mangé toute crue la dernière équipe africaine en lice. Zagallo a un peu perdu les pédales: «J'ai été très déçu par la prestation du Nigeria. Les joueurs n'ont rien fait, rien montré. Pas de réaction. Le jeu danois s'apparente beaucoup au jeu brésilien», a lâché le sélectionneur pris de court. Avant d'y regarder d'un peu plus près. Après un dimanche de congé et un lundi d'entraînement «récréatif» vite terminé au profit d'un churrasco sur l'herbe à Lésigny, les choses sérieuses ont repris mardi matin à huis clos.

40 kilos de boeuf. L'ambiance est désormais au beau fixe entre les joueurs, aux dires des journalistes brésiliens, seuls conviés à déguster les