Depuis le 10 juin, à raison de quatre joueurs tirés au sort lors de
chaque match, 240 contrôles antidopage ont été effectués durant les 60 rencontres qui ont précédé les demi-finales. Le médecin belge Michel D'Hooghe, président de la commission médicale de la Fédération internationale de foot, s'est félicité hier qu'«aucun cas positif n'ait été décelé. Nous vivons une Coupe du monde propre, sans dopage, ce qui est une grande source de satisfaction.» Pour le docteur D'Hooghe, la «peur du gendarme» a probablement été déterminante dans l'absence totale de cas positif à ce jour. Quelques retentissants contrôles positifs (à la nandrolone) en France, controversés et niés par les joueurs impliqués, peu avant le Mondial, avaient fait craindre une recrudescence, sinon une apparition, de cas de dopage dans le foot.
Rassurée, la Fédération internationale souhaite consolider cette situation. Ainsi, elle a décidé d'étendre son programme de contrôles aux matchs de qualification pour la prochaine Coupe du monde au Japon et en Corée du Sud en 2002. Par ailleurs, la commission médicale de la Fifa a pris le parti de maintenir l'interdiction d'utilisation des drogues douces telles que le cannabis et de suivre en tous points les normes du Comité international olympique concernant les substances controversées, telle la nandrolone, qui pourraient être produites, en petite quantité, par le corps humain. En revanche, elle n'envisage pas, «pour le moment», de recourir aux contrôles par analyse de s