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Libération

Tableau noir. Les gardiens à la relance

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publié le 8 juillet 1998 à 7h26

La modification des règles, limitation à six secondes de la

possession du ballon dans les mains et obligation de jouer au pied sur passe de leurs coéquipiers, a considérablement modifié le jeu des gardiens de but. Lors des passes en retrait, tous ont opté pour une reprise directe, sans contrôle, du pied. On ne peut que constater un grand déchet dans ces relances. Un grand nombre de ballons sortent directement en touche. Pourtant, dans la plupart des cas, leurs partenaires s'appliquent à solliciter les gardiens sur leur meilleur pied. Contrairement à ce que l'on avait vu lors de l'Euro 96, où 2 buts furent marqué à la suite d'un mauvaise renvoi, pendant cette Coupe du monde, aucun but n'a (encore) été issu d'une telle situation, même si certains gardiens ont pu parfois se faire quelques frayeurs. De même, très peu de goals se sont permis de dribbler un attaquant adverse, préférant assurer.

Pour les relances à la main, Taffarel, le Brésilien, et Van der Sar, le Néerlandais, optent pour une temporisation, mettant à profit l'utilisation complète de leur temps de relance. Parfois même, ils posent le ballon à terre, afin de relancer calmement et correctement à partir d'un défenseur. Une des caractéristiques de la tactique du Brésil et des Pays-Bas demeurant la construction du jeu en partant des défenseurs, sans sauter les lignes, il apparaît essentiel que la première passe, y compris celle des gardiens, réponde à ce concept. De même, il n'est pas rare que Van der Sar soit également