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Libération

A domicile, Hill espérait réapparaître. Jusqu'à hier, le circuit avait plutôt réussi au pilote anglais.

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publié le 13 juillet 1998 à 7h44

Silverstone, envoyé spécial.

A Silverstone, Damon Hill se sent vraiment chez lui. Pas seulement parce que l'écurie Jordan a ses bases à quelques centaines de mètres de l'entrée du circuit, mais surtout parce que le champion du monde 1996 y a connu quelques-unes de ses plus grandes joies, et aussi grâce à l'accueil que lui réserve à chaque fois son public, qu'il pleuve et vente comme hier. En abordant le Grand Prix de Grande-Bretagne, Hill n'avait pas obtenu le moindre résultat digne de ce nom au volant de la Jordan-Mugen Honda, ce qui n'a pas empêché les journaux de le remettre dans l'actualité ce week-end. Des chronos prometteurs lors des essais préliminaires une semaine avant la course et des rumeurs de transfert ou de retraite ont suffi. Alors que beaucoup d'observateurs jugent qu'à bientôt 38 ans ce père de quatre enfants termine sa carrière en roue libre et fait fructifier sa gloire passée, Hill affirme le contraire et jure que sa motivation était intacte à l'orée de cette saison. Il espérait vraiment renouer avec le succès en débarquant chez son ami Eddie Jordan. Mais avant cette 9e course de la saison, Hill a été obligé de constater que son épouvantable début de saison était un calque parfait de celui de l'année précédente. Avant le départ, l'Anglais espérait simplement que la réussite lui ferait enfin un petit clin d'oeil. Raté. L'Anglais est sorti piteusement de la piste au 13e tour. «A chaque course on espère concrétiser les efforts que nous faisons sur le plan te