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Libération

La chaise de Jacquet toujours vide. Il est nommé directeur technique national. Son successeur sera connu mercredi.

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publié le 18 juillet 1998 à 6h15

Sans être revanchard, Aimé Jacquet doit savourer le moment présent.

Vendredi, faute de lui trouver un héritier à la tête de l'équipe de France, le conseil fédéral de la Fédération française de football l'a nommé directeur technique national (DTN). Ironie du sort, il succède une nouvelle fois à Gérard Houllier. L'ancien DTN, en mal de terrain, a répondu favorablement à l'appel du club anglais de Liverpool, où il occupera le poste de co-manager. La place d'Houllier étant à pourvoir, c'est Jacquet qui la ramasse. «Compte tenu de la situation, je me devais d'accepter ce poste, même si je sais que ce ne sera pas facile pour moi qui n'ai pas été formé pour occuper de telles fonctions», commente humblement le désormais ex-sélectionneur national.

Restait donc à régler le problème de sa succession. En somme, lancer l'après-Coupe du monde et l'après-Aimé. Ce dernier ayant décidé, bien avant le Mondial, de quitter ce poste surexposé et de s'accorder un répit.

Passage de témoin. La fédération se veut une nouvelle fois prudente, préférant attendre jusqu'à mer-credi prochain pour annoncer le nom de l'heureux élu. C'est Roger Lemerre, 57 ans, adjoint d'Aimé Jacquet depuis janvier 1998, qui semble tenir la corde. L'ancien international, six sélections, a l'énorme avantage de bien connaître le groupe et d'être un proche de Jacquet. Un passage de témoin, en somme.

Le sursis accordé hier par les membres du conseil fédéral doit leur permettre de rencontrer une dernière fois tous les intéressés. Et,