Dopage, affaire Festina, puis nouvelle affaire TVM: les sponsors qui
misent sur le vélo pour gagner notoriété et image sympathique vivent un bien curieux moment depuis le début du Tour de France, épreuve reine de ce sport qui atteint alors le summum de sa médiatisation. Que dire du Crédit agricole,qui a décidé, il y a un an, de reprendre l'équipe GAN, et qui fera donc son entrée dans le sponsoring du cyclisme le 3 août, au lendemain de l'arrivée du Tour? La banque, qui va investir 30 millions de francs par an, se rassure comme elle peut. «Cette situation de crise que vit le sport cycliste est temporaire. D'autres sports, comme l'athlétisme, ont vécu des crises semblables. La situation s'est rétablie par la suite», indique Jean-Michel Cornudet, porte-parole de la caisse nationale. L'instruction de l'affaire Festina ne sera pourtant pas bouclée quand le peloton arrivera aux Champs-Elysées. Et l'audition des coureurs Festina, souhaitée rapidement par le juge d'instruction lillois, pourrait engendrer de nouvelles révélations fâcheuses pour les autres équipes. Le Crédit agricole ne se démonte pas pour si peu. «Cette crise est salutaire. Une partie des gens qui font vivre ce sport se livre à des pratiques contraires à la morale. Que l'on renforce les contrôles, et la situation sera assainie.» Mais il n'y a pas que l'affaire Festina. A la demande du parquet de Reims, les douanes viennent ainsi d'ouvrir une enquête concernant TVM, après la saisie, le 3 mars dernier, d'un stock de pro