Menu
Libération

F1. Schumacher sur Ferrari pourrait, dimanche, dépasser le Finlandais au championnat. Hakkinen et le péril rouge.

Article réservé aux abonnés
publié le 25 juillet 1998 à 6h39

Zeltweg, envoyé spécial.

Mika Hakkinen qui affiche un calme olympien en toutes circonstances, et dont le discours policé n'est jamais ponctué d'éclat, est en train de faire connaissance avec la fameuse «pression» que le milieu sportif aime mettre à toutes les sauces. Mais le glacial Finlandais a de bonnes raisons de s'inquiéter. Après un début de saison de rêve qui l'a vu s'échapper au classement du championnat, le pilote McLaren-Mercedes a perdu de sa superbe. Quelques ennuis techniques, des courses mal négociées, une stratégie parfois aléatoire ont remis Hakkinen à portée du redoutable Michael Schumacher. Tous les soucis du Finlandais viennent de là. Même son équipier David Coulthard, à voiture égale, représente un danger moins pressant. D'ailleurs, à la veille de disputer la 10e manche de la saison en Autriche, l'autre pilote McLaren est repoussé à 26 points, ce qui équivaut à un confortable écart de sécurité. Débarrassé de son équipier écossais, Hakkinen doit désormais composer avec l'armada Ferrari qui fond sur lui. Schumacher, avec trois succès (1) d'affilée est même revenu à deux points. Et les progrès de la Ferrari sont tels depuis le début de la saison que la voiture italienne rivalise depuis quelques courses avec la McLaren-Mercedes, certes toujours considérée comme la meilleure monoplace cette saison, mais avec un avantage qui semble diminuer à chaque sortie. La mine de Schumacher, plus que jamais conquérante, contraste avec les traits tirés de son principal adve