Menu
Libération

Formule 1. Hakkinen finit premier du GP d'Autriche, devant Coulthard. McLaren reprend les rênes.

Article réservé aux abonnés
publié le 27 juillet 1998 à 6h40

Zeltweg, envoyé spécial.

Sur le circuit de Zeltweg-Spielberg, des couples se sont formés, d'autres se sont retrouvés, certains se sont déchirés. Le plus inattendu d'entre tous est celui formé par Giancarlo Fisichella et Jean Alesi (lire ci-dessous) sur la première ligne du Grand Prix d'Autriche. Avec le soleil revenu réchauffer la Styrie, l'Italien et l'Avignonnais sont prêts à en découdre. La veille, tout à leur joie, c'est tout juste s'ils ne se sont pas embrassés. A tel point que Mika Hakkinen a dû élever la voix pour se faire remarquer.

Si le Finlandais est séparé de son équipier Coulthard par une douzaine d'adversaires, il constate que Schumacher ne le lâche pas d'une roue. Ces deux-là sont attirés l'un vers l'autre. Comme Alesi et Fisichella, qui ont décidé de passer l'après-midi ensemble et commencent par rater leur départ de concert. Hakkinen et Schumacher profitent de l'aubaine.

Les premières passes d'armes sont pourtant vaines. Derrière les deux prétendants au titre mondial, c'est déjà le chaos. Des accrochages à la chaîne laissent des épaves et des morceaux de carrosserie sur la piste. La voiture de sécurité neutralise la course, le temps de faire le ménage. Trois tours plus tard, c'est reparti, avec Hakkinen et Schumacher évoluant comme un seul homme. L'Allemand attaque à droite, à gauche, au freinage, à l'accélération, sans trouver la faille. Il perd même deux places en se laissant emporter hors de la trajectoire, qu'il récupère presque aussitôt. Il ne veut pas q