Hockenheim envoyé spécial
Dans la lutte que se livrent McLaren et Ferrari, il y a ce qui se voit sur la piste, et ce qui se trame dans les coulisses des stands. Cette bataille-là est beaucoup plus sournoise et bien moins sportive que celle opposant Mika Hakkinen et Michael Schumacher, volant en main.
Depuis le début de la saison, Ron Dennis pour McLaren et Jean Todt pour Ferrari s'opposent dans une intense bagarre de procédures. L'un et l'autre s'accusant tour à tour de bafouer le règlement sportif ou technique. Après la domination des McLaren lors du premier Grand Prix, Ferrari avait porté réclamation contre le système de frein directionnel utilisé sur les monoplaces anglaises. Ferrari avait eu gain de cause et les «freins miracles» étaient interdits. A la grande colère de Ron Dennis d'autant que la FIA lui avait déjà signifié qu'elle ne souhaitait plus voir un pilote offrir la victoire à son équipier, même au nom des intérêts de l'équipe, comme ce fut le cas en Australie.
Depuis quelques semaines, Ferrari et McLaren multiplient à nouveau les bagarres juridiques. Il y a eu l'épisode du Grand Prix de Grande-Bretagne avec la pénalité infligée à Schumacher, et dont l'Allemand a été blanchi, à la suite d'une erreur de procédure des commissaires sportifs. Ron Dennis, qui avait interjeté appel de cette décision a été débouté mercredi, et la victoire de Schumacher confirmée. Avant cela, en Autriche, l'Anglais était passé à l'offensive en rendant visite à Todt au soir des essais, le m