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Libération

Massi, premier coureur en examenL'ancien meilleur grimpeur est soupçonné de trafic d'EPO.

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publié le 1er août 1998 à 8h44

Les cinq cyclistes de TVM qui ont quitté le Tour en Suisse vendredi

sont attendus lundi dans le cabinet du juge d'instruction de Reims, Odile Madrolle. Le leader du groupe, Jeroen Blijlevens qui avait fait défection jeudi sitôt la frontière suisse passée, redoutait d'être cueilli de nouveau par la police française aussitôt qu'il aurait posé le pied par terre à Autun, et a préféré regagner les Pays-Bas par «les autoroutes allemandes». La Suisse ne punit pas pénalement le dopage sportif. Blijlevens a promis toutefois de se rendre à la convocation du magistrat, lundi à Reims. Une attitude qui surprenait les enquêteurs hier puisque la convocation du juge avait été transmise dès mardi soir, à l'issue d'analyses effectuées à l'hôpital à l'arrivée de l'étape d'Albertville, «afin que ces coureurs puissent achever normalement le Tour». La magistrate, qui poursuit son instruction sur le dopage présumé au sein de l'équipe néerlandaise, devrait entendre lundi au plus tard Jan Moors, le soigneur de TVM transféré dans la journée à Reims, depuis Chambéry où il était en garde à vue depuis deux jours.

Dans l'affaire Festina, instruite à Lille et désormais étendue, selon les besoins de l'enquête, aux autres équipes du Tour, deux personnes gardées à vue ont aussi été transférées vendredi à Lille, où elles sont arrivées à 17 heures pour être présentées au juge d'instruction Patrick Keil, qui les a mises en examen pour «incitation et facilitation d'usage de substances dopantes». Elles ont été lai