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FORMULE 1. Après sa victoire en Hongrie, Schumacher est à 7 points d'Hakkinen. Ferrari renvoie MCLaren dans ses stands.

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publié le 17 août 1998 à 7h51

Grand Prix de Hongrie,

12e épreuve du championnat du monde de F1 1. M. Schumacher (All/Ferrari) 2. D. Coulthard (G-B/McLaren-Mercedes); 3. J. Villeneuve (Can/Williams-Mecachrome) 4. D. Hill (G-B/Jordan-Mugen Honda); 5. H-H. Frentzen (All/Williams-Mecachrome) 6. M. Hakkinen (Fin/McLaren-Mercedes) La Formule 1 est un sport d'équipe, et la Scuderia Ferrari l'a encore prouvé hier à l'occasion du GP de Hongrie. Bien avant la mi-course, en constatant que les efforts de Michael Schumacher ne lui permettraient pas de s'intercaler entre les McLaren, Jean Todt le directeur sportif de l'écurie italienne a reconsidéré sa stratégie. Le Français a compris que les deux arrêts prévus ne changeraient rien au classement. Malgré ses pneus durs, Schumacher s'est alors vu imposer un troisième arrêt. Avec une voiture peu chargée en essence et à condition d'attaquer sans relâche, l'Allemand pouvait bousculer l'ordre établi. Moins d'une heure après cette décision, Michael Schumacher ne peut que s'en féliciter, et remercier la dextérité de ses mécaniciens lors des ravitaillements. Le visage lisse, à peine marqué par presque deux heures d'un rude combat, son allure contraste avec celle de ses voisins de podium. Coulthard, son dauphin du jour a les joues creuses et le teint blême. A la gauche de Schumacher, Jacques Villeneuve, est à peine plus fringant, le sourire et les yeux mangés par les cernes. C'est à peine s'il savoure son deuxième podium d'affilée cette saison. Une course encore plus éprouvan